Interview express : Julien Geltzenlichter

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur votre formation et vos expériences précédentes ? 

J’ai intégré l’université de Strasbourg il y a maintenant bien (trop) longtemps pour y suivre des études d’histoire, option géographie. Après avoir passé les concours d’enseignement, j’ai effectué mon année de stage dans un petit village à proximité de Strasbourg. Dès l’année suivante, j’ai dû quitter le vignoble alsacien pour rejoindre la banlieue parisienne : une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. L’environnement et le public réputés « difficiles » ainsi que la solidarité entre collègues ont eu un impact très important dans ma vie professionnelle. Arrivé à Zagreb, j’ai d’abord commencé par enseigner le FLE avant d’intégrer l’EFIZ.

Comment avez-vous décidé de devenir enseignant(e) ? 

C’est un peu cliché, mais aussi loin que je puisse me souvenir j’ai toujours voulu être enseignant. Pourquoi ? Ce doit être un mélange de beaucoup de choses. L’envie de transmettre, égayer l’esprit critique des jeunes générations, garder un esprit un peu « enfant » … Aujourd’hui j’apprécie de plus en plus voir les élèves progresser, certains s’ouvrir à une matière qui auparavant les répulsait. Bref, le goût du challenge !

Pourquoi avoir choisi cette matière / cette spécialisation ?

Passionné par le monde qui m’entoure et déterminé à le comprendre, féru de lecture, de cartes et de statistiques, je me suis orienté vers l’histoire-géographie en sortant du lycée. Cette voie semblait la plus à même d’abreuver mes passions tout en me permettant de me diriger plus tard vers une carrière dans l’enseignement. Je ne regrette pas mon choix.

Comment êtes-vous arrivé(e) à EFZ ?

Tombé amoureux de la Croatie presqu’aussi vite que de ma future femme, j’ai décidé de la (de les !) rejoindre après deux ans de relation à distance. Je me suis mis en disponibilité de l’Education nationale pour pouvoir vivre à Zagreb et y travailler. Rejoindre l’EFIZ était à la fois une volonté et une chance pour moi : exercer mon métier dans un cadre idéal à l’étranger, quelle aubaine ! Une fois de plus, je ne regrette pas mon choix. 

Comment vos élèves vous décriraient-ils ?

Question difficile : j’aimerais que les élèves me trouvent drôle mais je sais que mes blagues font rarement mouche ! Blague à part, ils diraient sûrement que je suis un prof assez exigeant, parfois sévère mais toujours à l’écoute et qui ne laisse jamais un enfant de côté. 

Si vous deviez révéler aux élèves et aux familles quelque chose de personnel sur vous, ce serait quoi ?

C’est un secret de polichinelle : je porte un amour inconditionnel à ma ville de naissance – Belfort – et au football et ne perds pas une occasion d’intégrer ces deux sujets dans un cours d’histoire ou de géographie.

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